Kotori ア ド ミ ン ~ Admin
Nombre de messages : 846 Localisation : France Loisirs : les différentes cultures (surtout l'Asie en général), langues vivantes, manga (bd jap), animés jap, dessin (en général, manga), cuisine, nature, musique (asiatique..) .. Date d'inscription : 27/12/2006
| Sujet: Le mandchou Sam 5 Avr - 20:40 | |
| > http://fr.wikipedia.org/wiki/MandchouIntro du lien plus haut: La langue mandchoue est une langue de la famille toungouse des langues altaïques, aujourd'hui presque éteinte (moins de cent locuteurs). Elle a eu une grande importance historique puisqu'elle a été une langue officielle de la dynastie mandchoue (dynastie Qing) qui régnait en Chine. Une langue proche est parlée par les Xibe ou Xibo, une population non-mandchoue déplacée par un empereur Qing. Inscription bilingue en langues mandchoue et chinoise dans la Cité interdite de Beijing. L'alphabet mandchou tel qu'il fut dessiné pour la première fois en Europe au XVIIIe siècle par Michel-Ange-André Le Roux Deshauterayes et publié dans l’Encyclopédie de Diderot. La langue mandchoue ne connaît ni l'article défini, ni genres grammaticaux ; mais elle dispose de signes pour distinguer les nombres, et désigne les cas à l'aide de particules affixes ou isolées. La conjugaison, très simple, rappelle celle du mongol. Dans les verbes, l'impératif est le thème ou radical à l'état pur : des affixes syllabiques, placés à la suite de ce thème, servent à marquer les temps, les modes et les voix. Il y a des voix active, passive négative, réciproque, inchoative, fréquentative, etc. Au lieu de prépositions, le mandchou a des postpositions. L'ordre inverse domine dans la construction : le sujet de la proposition s'exprime en premier lieu, l'adjectif précède le substantif, le complément direct ne vient qu'après le complément indirect, et le verbe termine la phrase. Cet ordre est rigoureusement suivi. Les Mandchous ne possédèrent pas d'écriture jusqu'au XVIIe siècle ap. J.C., et par conséquent, pas de livres : un savant mandchou Takhai, composa, par ordre de l'empereur Huang-Taiji, une écriture imitée de celle des Mongols, et dont les groupes syllabiques, très nombreux, se réduisent à 24 caractères primitifs, dont 6 voyelles et 18 consonnes. C'est avec cette écriture que l'on a traduit en mandchou la plupart des livres chinois. Nb : La source est donc citée. | |
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